mardi

المشهد البوليسي يتكرر بالشكل نفسه مابين تونس ومصر

Sofiene Chourabi


استهداف جديد للمعطلين عن العمل في تونس

قامت مصالح الأمن التونسي يوم أمس الاثنين 10 جويلية 2006 باعتقال الناشط في" اتحاد أصحاب الشهائد المعطلين عن العمل" ( قيد التأسيس ) السيد سالم العياري، عندما كان متواجدا في احد المقاهي بتونس العاصمة. والقي القبض على السيد سالم العياري على خلفية نشاطه في صلب الاتحاد المذكور، الذي استطاع أن يلف حوله مجموعة كبيرة من المعطلين عن العمل من الذين تحصلوا على شهائد جامعية أو مهنية و لم يقع تعيينهم في مراكز عمل تناسب مؤهلاتهم. و بمجرد جلبه لمقر الإرشاد السياسي بمنطقة باب بحر بتونس العاصمة، قامت مجموعة من الطلبة و من أعضاء "الاتحاد" بالاعتصام و برفع الشعارات المنادية بإطلاق سراح رفيقهم و بحقهم في النشاط القانوني و العلني في صلب منظمتهم، وهو ما دفع بقوات الأمن إلى إخراجهم بالقوة إلى الانهج المجاورة. و على اثر الضغط المتواصل من قبل المعتصمين تم إطلاق السيد سالم العياري في ساعة متأخرة و تهديده بالزج به في السجن في صورة عودته للنضال في "الاتحاد". و كانت مجموعة من المقصيين عن العمل، من خريجي المؤسسات التعليمية التونسية, لنشاطاتهم السياسية و النقابية, قد أعلنوا عن عزمهم تأسيس اتحاد نقابي يمثل أصحاب الشهائد المعطلين عن العمل, و وجهوا دعوة للمعنيين بالأمر للدفاع الجماعي و الدائم لمطالبهم التي ما تزال الدولة عاجزة عن حلها. و كانوا قد نظموا في هذا الإطار عددا من التحركات الميدانية لفرض الاعتراف بهم و بمطالبهم. غير أن بعض الأطراف تعمل على إجهاض مثل هذه البوادر و المؤشرات على بروز حركة حقيقية و مناضلة. إذ تسعى بعض الجهات على دفع الاتحاد العام التونسي للشغل على استيعاب حركة المعطلين عن العمل, و ذلك عن طريق بعث نقابة أساسية للمعطلين من داخل جامعة المهن الحرة. و لا يخفى على احد طريقة تعامل اتحاد الشغل بالملفات المطروحة عليه. و يعد اعتصام عاملات شركة فنطازيا الأخير, واللواتي تخلى عنهن و عن الوقوف إلى جانبهن خير مثال على استهتاره بمصالح منظوريه
المشهد البوليسي يتكرر بالشكل نفسه مابين تونس ومصر.سفيان الشورابي- تونس- خاص بالوسط التونسية

contre les forces de l’ordre

Abderrazzak DRISSI abderrazzakdrissi@yahoo.fr

Au secours !

Un réseau contre les forces de l’ordre

UN réseau s’est constitué, le 4 juillet, pour faire face à « l’utilisation de la violence de la part des forces publiques », violence contre les manifestations publiques. Il a compté plusieurs sit-in et rassemblements qui ont été pris à partie par les forces de l’ordre. A ce titre, le nouveau réseau cite le dernier cas du syndicaliste Mustapha Laâraj qui est mort le 29 juin à Rabat suite à l’intervention des forces publiques voulant disperser une manifestation des employés des collectivités locales. Le nouveau réseau est composé de partis politiques (PADS, PSU, PS, Annahj), de syndicats (UMT, CDT,...) et d’organisations de défense des droits de l’Homme (AMDH, CMDH, Forum pour la dignité,...).

Des clandestins chavirent puis meurent à Laâyoune
Vingt-six clandestins africains ont été retrouvés morts les 4 et 5 juillet dernier sur la plage Foum Loued près de Laâyoune. Ils ont péri après le naufrage de leur embarcation. Ils comptaient se rendre dans l’archipel espagnol des Canaries. Sept rescapés qui ont réussi à rejoindre la côte à la nage, ont indiqué que leur bateau transportait au total 37 personnes. Les rescapés sont de nationalité gambienne (2), ghanéenne (2), guinéenne (2) et sénégalaise, parmi eux des femmes. Ceci arrive à quelques jours de la conférence internationale sur l’immigration clandestine qu’abritera le Maroc le 10 juillet prochain.

Report de l’affaire Ahmed Yassine
L’affaire de Ahmed Yassine, l’enfant trouvé délaissé sur le toit d’une maison avec des chiens au quartier Bab Doukala dans l’ancienne médina, qui avait secoué la ville de Marrakech il y a un mois, est reportée au 10 juillet prochain. Le tribunal de première instance avait été saisi de l’affaire le 16 juin dernier et le procès avait été reporté pour permettre à la défense de prendre connaissance du dossier, notamment les résultats de l’expertise médicale à laquelle a été soumise la victime pour l’évaluation du préjudice qu’elle a subi. Dans cette affaire est impliquée la mère adoptive du jeune Ahmed Yassine, une femme âgée de 55 ans. Affaire à suivre.Le Reporter - Rédaction .Mis en ligne le 9 juillet 2006

nos disparus

Famille du disparu Omar EL OUASSOULI

Communiqué de presse


Nous voulons la vérité
Nous voulons nos disparus

A l’occasion du Sin-in organisé par Le Forum Marocain Vérité et Justice (FMVJ) et le Comité de Coordination des Familles des Disparus dont le Sort reste inconnu et des Victimes de la Disparition Forcée ce 12 juillet 2006, devant l’un de ces centres de l’horreur et des crimes qui ont marqué et qui marquent encore l’histoire noire de notre pays, nous famille du disparus Omar EL OUASSOULI (disparu depuis 1984), nous nous élevons contre l’obstination des autorités marocaines à maintenir les familles des disparus dans une attente autant interminable qu’inhumaine. Cette attente teintée sournoisement de mépris ne peut être qualifiée que du crime commis encore à l’encontre de familles entières.

Le PF 3 et selon plusieurs témoins contient les corps de plusieurs disparus victimes de la barbarie et à ce jours aucune Organisation Non Gouvernementale n’a pu y avoir accès alors que les autorités marocaines ne cessent de ‘’vendre’’ une prétendue volonté de clore le dossiers de la disparition forcée.

Mais quelle est la réalité ?

- des familles de disparus dont l’IER avaient annoncé le décès attendent l’identification des corps des leurs par ADN et la restitution des dépouilles pour pouvoir les enterrer dignement,

- L’IER avait annoncé qu’elle n’était pas parvenue à élucider le sort de 66 disparus et le CCDH a constitué en son sein une commission fonctionnelle pour continuer les investigations. A ce jour aucune liste de ces 66 cas n’a été divulguée, nombreuses familles ignorent si leurs disparus font partie de cette liste et elles n’ont pu obtenir aucune information concernant les données collectées lors des investigations.

Pire encore, notre famille avait constaté, lors de la publication du rapport final de l’IER, avec indignation et colère, la falsification des donnés et de dates fournies par nous même et par des témoins pour ‘’étayer’’ une vérité falsifiée et fabriquée de toute pièce pour les seuls fins de dédouaner le pouvoir de la disparition de Omar. Procédé, que nous considérons non seulement comme indigne mais aussi comme criminel. Rappelons que pour notre famille, la seule preuve recevable est Omar lui-même.

Nous avons demandé en vain l’accès aux informations collectées afin les vérifier, les confronter et les commenter. En somme, exercer notre droit au contradictoire. A ce jour, aucune information ne nous a été communiquée.
Encore une fois, nous appelons les autorités marocaines à la Raison, à la sagesse de faire cesser les crimes de la disparition forcée et ce par :
- Révéler le sort de tous les disparus et libérer, sans délai, tous ceux qui sont encore en vie,

- Remettre les dépouilles des victimes décédées aux familles qui le désirent après établissement de leurs identités par procédé génétique,
- Communiquer et sans délais aux familles des victimes toutes les informations collectées concernant les leurs,

- Créer une banque d’empreintes génétiques des vivants parmi les pères et les mères des disparus dont le sort est inconnu en vue da faciliter la détermination des identités des décédés parmi les victimes.

Face à l’obstination des autorités marocaines notre patience n’a que trop durée et c’est pour cette raison que nous lançons un appel pressant à toutes les familles des disparus d’unir nos forces afin d’agir vigoureusement pour éclairer l’opinion publique internationale sur la réalité de la question de la disparition forcée au Maroc, au ONG afin de faire de l’élucidation du sort des disparus une priorité majeure.

Famille du disparu Omar EL OUASSOULI
BP : 110 Jorf ERRACHIDIA MAROC
Contact :
Maroc :
069 51 50 08
France :
(+33) 02 47 27 19 96